Droits des skieuses et antisémitisme : un parallèle olympique.
Quoi de mieux pour frapper l'imagination que de comparer la situation des athlètes d'aujourd'hui à celle des Juifs dans les années 30...
La Ligue des droits de la personne descend en flammes l’exclusion du saut à skis féminin aux Jeux olympiques de Vancouver
TORONTO, 4 janvier 2010 – La Ligue des droits de la personne de B’nai Brith Canada demande au Comité International Olympique (CIO) et au Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver (COVAN) de réexaminer le maintien de l’exclusion du saut à skis féminin aux prochains Jeux olympiques. Selon le président national de la Ligue, Allan Adel, et sa directrice nationale, Ruth Klein, bien que la décision récente de la Cour suprême place le CIO hors du cadre de la Charte canadienne des droits et libertés, la décision sur le saut à skis féminin est incompatible avec l’esprit de la Charte, qui interdit la discrimination fondée sur le sexe.
Dans une lettre à John Furlong, le directeur général du COVAN, la Ligue rappelle les Jeux olympiques de 1936 à Berlin quand le CIO a fermé les yeux sur le régime fasciste Hitler, qui mettait déjà en œuvre, à l’égard des Juifs, des politiques de discrimination qui ont eu des répercussions sur les Jeux cette année-là. La Ligue demande au CIO et au Comité d’organisation des jeux olympiques d’hiver à Vancouver (COVAN) d’examiner attentivement ses politiques et ses pratiques en matière de discrimination, « et cela comprend l’élimination de la discrimination envers les femmes aujourd’hui, comme cela aurait dû inclure la résistance contre la discrimination envers les Juifs alors ».