16.12.05

LE BRÉSIL ET MOI EN 2 OU 3 PHRASES

Même si les gangs se permettent de mitrailler la mairie de Rio pour brûler les vieux stocks de munitions et qu’on hésite à envoyer l’armée dans les rues par crainte de voir les lieutenants et capitaines remplacer les gérants du trafic (le pouvoir de corruption des drogues est irrésistible), le Brésil espère quand même obtenir un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Devant le juge responsable d’une commission d’enquête sur le financement illégal d’une campagne électorale, le député João Paulo Cunha affirme : « Les 50 000 reais (25 000 $ CAN) retirés par ma femme ont servi à payer la facture du câble. »

Son collègue, José Dirceu, n’a pas hésité à dire : « Je suis de plus en plus convaincu de mon innocence. » Si lui a besoin de s’en convaincre, imaginez les autres. Depuis, son mandat de député a été révoqué par le Parlement.

Au mois d’août dernier, un groupe de voleurs a pénétré dans le coffre de la Banque Centrale et mis la main sur un total de 164 755 150 reais (80 millions $ CAN) en argent liquide. L’un d’entre eux s’est fait prendre quand les policiers ont intercepté une conversation téléphonique entre le voleur et sa femme : « Pourrais-tu aller acheter un kilo d’élastiques ? »

Faute de joueurs, un club de hockey sur gazon de Rio a dû fusionner avec une équipe adverse pour éviter la disparition pure et simple. Il n’en reste plus que deux.

Pour des questions de restriction budgétaire, le gouvernement brésilien a annoncé que la lumière au bout du tunnel sera remplacée par une ampoule 40 watts.

J’ai eu une idée fantastique de roman : un homme d’âge mûr trempe son smoked meat dans un verre de lait avant d’en prendre une bouchée. Du coup, il se rappelle toute son enfance. Le titre est le suivant : Du côté de chez Schwartz’s. (C’est une blague de littéraire montréalais. Ça prend 25 000 $ de prêts étudiants pour l’apprécier.)

2 commentaires:

À 3:32 p.m. , Anonymous Anonyme a dit...

Ooh, je parviens à l'apprécier avec 12,500$ de dettes.

 
À 11:58 p.m. , Anonymous Anonyme a dit...

La première fois que j'ai entendu cette excellente expression devenue «running gag» dans ta bouche Dominic, il s'agissait de 18 000$ de dettes.

Deux hypothèses: ou bien ton humour se raffine et il faut d'autant plus d'éducation pour l'apprécier, ou bien l'inflation fait son oeuvre..;)

Bravo pour tes chroniques!

 

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