1.11.05

D’ICI 25 ANS, UN MILLIARD DE MORTS

Ben quoi… d’ici un quart de siècle, au moins un sixième de la population mondiale actuelle aura disparu de la surface de la planète. Si vous faites une liste de tous les habitants en date du premier novembre 2005, il en manquera environ un milliard quand vous referez le décompte en 2030. Ils seront morts de vieillesse, d’une crise cardiaque, dans un accident de voiture, de leucémie, etc.

Quand même, il y a des chiffres comme ça qui sont encore plus étonnants à regarder que le cordonnier cul-de-jatte qui travaille sur ma rue.

À São Paulo, la mairie prétend avoir réparé 500 000 nids-de-poule depuis le début de l’année. OK. Ça veut dire qu’il en reste combien ? Dans cette même ville, on estime qu’il y a 10 rats par habitant. Comme il y a 20 millions d’habitants…

Mais bon, il faut se méfier des chiffres sortis d’on ne sait où. La référence à ce sujet est le livre Freakoconomics. Un bon moyen de défense contre ceux qui vous prennent pour des avariés du jugement.

D’autres chiffres, plus modestes ceux-là, en relation aux appels téléphoniques…

Contrairement au Canada, un appel local à partir d’un téléphone public est facturé à la minute. Pas besoin d’avoir une tonne de monnaie sous la main : les appareils ne fonctionnent qu’avec des cartes d’appel (20, 40 ou 60 unités), en vente à chaque coin de rue.

Le prix est beaucoup plus élevé si on tente de rejoindre quelqu’un sur son cellulaire. En fait, il est plus économique de téléphoner de Montréal à Rio, en utilisant les services d’une compagnie dont je tairai le nom (mais qui évoque un bovidé à poils longs), que d’utiliser le service local. Environ la moitié du tarif. Règle générale, les Brésiliens ne font que laisser un message au proprio du cellulaire.

Encore des chiffres…

Le gouvernement de Lula se vante beaucoup de la croissance importante du commerce extérieur. Je veux pas faire mon casseux de Carnaval, mais il serait important de souligner l’augmentation des transactions avec les paradis fiscaux que sont les Bahamas et Aruba (une petite île au nord du Venezuela). L’argent qui s’en va là ne revient pas toujours dans les poches de l’État.

En 2001, la balance commerciale avec les Bahamas atteignait 14 millions $US. En 2005, au 30 septembre, le Brésil a vendu pour 857 millions $US de produits divers. Hey ! Ça en fait de la banane pis du café dans un pays de 299 000 habitants. Sur l’île d’Aruba, les chiffres sont passés de 30,9 millions $US à 370,5 millions $US.

Toujours des chiffres…

Jusqu’à la fin septembre, le Brésil a mis de côté 85 milliards $US pour le paiement de sa dette extérieure. Ce montant dépasse les prévisions. Bel effort, mais les intérêts atteignent 120 milliards $US pour cette année seulement.

Comme me le faisait remarquer Fernando, un homme de principe qui ne boit jamais avant 9 heures le matin : « Si tous les pays du monde ont des dettes extérieures, ça veut dire que la planète au complet doit de l’argent aux banques. C’est ça la faillite de l’être humain. »

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