DANS LA NUIT DU 18 MAI 2006
Rêve #20 016
Des comédiens shakespeariens partagent la scène avec Jean Cocteau et des trapézistes du Cirque du Soleil. Ils se trouvent dans le centre-ville de Québec.
Hum… sans doute une mise en scène de Robert Lepage.
Le décor se métamorphose.
Je rencontre la femme de mes rêves. Le moral est plutôt bas. Nous allons boire un café au resto du coin. Le service est médiocre, mais les cappuccinos sont délicieux. Elle m’explique ce qui ne va pas : mes rêves ont demandé le divorce.
« C’est pas facile de mon côté non plus. Ma copine a une liaison avec mon ami imaginaire. »
« Ils ont peur de l’engagement à long terme. »
« Quand même, mes rêves ont été abonnés 8 ans au Club Columbia. »
« Tu pourrais faire quelque chose. »
« Je ne suis pas responsable de mes rêves. »
« Vous êtes très intimes. »
« OK. OK. Je vais demander à mes rêves de se montrer plus réalistes, mais je ne peux rien garantir. Tu connais mes rêves… jamais capables d’être terre à terre. En plus, s’ils ont l’appui de mes illusions. Oublie ça. Ces deux-là sont inséparables. »
« Je leur en veux au plus haut point. J’ai envie de me venger. Je n’en dors plus la nuit. »
« Tu pourrais faire appel à un professionnel. »
« Non, non, c’est trop risqué. Je ne suis pas prête à terminer ma vie en prison. »
« Pas un tueur à gages… un psychiatre. »
« Brrr. Ça me donne froid dans le dos. »
« Excusez-moi madame, j’ai échappé deux litres de crème glacée sur votre chemise. », intervient le serveur.
Je continue : « Mes rêves recherchent toujours la perfection. Chaque fois que tu te fâches, tu contribues à l’effet de serre. »
« Je sais bien. Toi, tu perds plus souvent tes cheveux que le contrôle de tes émotions. »
« Wo minute… Je ne perds pas mes cheveux. Je sais où ils sont rendus. Ils poussent sur mes épaules. »
« Y a vraiment rien qui résiste à l’épreuve du temps ? »
« Un divorce, t’as ça pour toute ta vie. »
Réveil à 8 heures 15. Soleil sur Mendoza.
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